© ville de Pantin 

Enfance et éducation

Des tout-petits bien accueillis

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Pour répondre aux besoins des futurs ou jeunes parents à la recherche du mode d’accueil idéal pour leur enfant, la ville agit. Bien que la petite enfance ne relève pas de ses compétences, elle gère 11 crèches publiques, réserve des places auprès de structures privées qui s’installent dans la commune, promeut et permet l’ouverture d’une première Maison des assistants maternels (MAM) et propose des formations aux professionnels de la petite enfance. 
Dossier réalisé par Guillaume Gesret, publié dans Canal n°279, juin 2019.

Samedi 18 mai. Avec son ventre arrondi de femme enceinte de six mois, Adelaïde entre à La Manufacture, à l’occasion de la rencontre parents-assistantes maternelles organisée par la ville. Ce n’est pas la première fois qu’elle se rend au Relais petite enfance. Quelques jours plus tôt, la future maman y avait déposé une demande de place en crèche et assisté à une réunion d’information sur les différents modes d’accueil. Comme elle, ils sont près de 2 000 parents à fréquenter chaque année ce lieu ressource implanté, depuis 2013, rue Victor-Hugo. Les éducatrices y reçoivent en effet les familles qui se perdent parfois dans les démarches à suivre pour faire garder un enfant de moins de trois ans. «  On m’a conseillé de venir ce matin pour discuter avec des assistantes maternelles et découvrir ce métier. Je suis venue car je sais que je ne suis pas assurée d’avoir une place en crèche en janvier, rapporte la future maman. J’ai pas mal de questions à leur poser concernant les horaires et le déroulé d’une journée type. J’apprécie vraiment que Le Relais facilite la mise en contact avec les “nounous”et je pense que je vais en profiter pour prendre des numéros de téléphone.  » 

À Pantin, on dénombre 160 assistantes maternelles. Agréées par le président du Conseil départemental via la PMI (protection maternelle et infantile), elles accueillent en moyenne 2,4 enfants. Plus de la moitié fréquente La Manufacture où une salle remplie de jeux attend les enfants dont elles ont la charge qui profitent ainsi d’un avant-goût de la vie en collectivité. « Les deux enfants que je garde apprécient cet endroit agréable et la compagnie de nouveaux camarades de jeu », acquiesce Salima. Pour la professionnelle de la petite enfance qu’elle est, c’est aussi l’occasion d’échanger avec ses pairs. « Disposer d’un tel lieu contribue à notre formation   », ajoute Christina Chrusciel, également assistante maternelle. 

Six nouvelles crèches en 9 ans 
Si la ville accompagne ce mode d’accueil et soutient les parents dans leur rôle*, elle gère aussi les 410 places des 11 crèches publiques du territoire (326 places municipales et 84 départementales). Elle encourage en outre l’ouverture de nouveaux établissements d’accueil de jeunes enfants en nouant des relations avec des associations, des coopératives et des sociétés privées désirant s’implanter à Pantin.

Cinq établissements (Les Petits Minotiers, Les Poulains, Rocambole, Les Petits d’homme et Les Bobinos) ont ainsi vu le jour depuis 2010 et un sixième, Le Nid des tout-petits, ouvrira en septembre. Ce partenariat, qui prévoit que la municipalité «   achète » des berceaux pour une période de trois ans renouvelables, est un modèle qui se généralise un peu partout depuis une loi passée en 2004. Anne Fall, gérante de la crèche Les Petits d’homme, implantée à Pantin depuis 2013, le confirme et explique : « La réservation de places par la mairie est une garantie financière pour des établissements comme les nôtres. Sans cette convention, nous aurions du mal à être pérennes.   » En contrepartie, la ville a la main sur l’attribution des places qu’elle a réservées, soit 161 à ce jour. Une stratégie qui a permis de passer de 12 % de réponses positives en 2001 à 31 % aujourd’hui. 

*Installé à La Manufacture, Le Relais des Parents est l’espace municipal dédié à la parentalité.

 ZOOM SUR…

Les différents modes d’accueil

Crèches collectives publiques 
Gérées par la ville ou le département, 10 structures, disposant de 374 places,accueillent les enfants à temps plein quand deux multi-accueils les reçoivent à temps partiel. 

Service d’accueil familial 
La ville de Pantin salarie16 assistantes maternelles qui accueillent 36 enfantsà leur domicile. 

Crèche parentale 
Les parents se regroupent pour faire vivre une structure associative, subventionnée par la ville, qui accueille leurs enfants de manière collective. À Pantin, une crèche pour 12 places.

Crèches collectives privées
Des associations, des sociétés coopératives et des entreprises signent un contrat avec la municipalité qui attribue une partie des berceaux aux familles. Cinq crèches privées (une sixième ouvre en septembre) pour 161 places réservées par la ville. 

Assistantes maternelles libérales
Agréées par la PMI, les assistantes maternelles sont embauchées directement par les parents et accueillent les enfants chez elles. À Pantin, 160 professionnelles agréées s’occupent de 300 enfants. 

Garde à domicile
Les familles embauchent des auxiliaires parentales, pour lesquelles il n’existe pas d’agrément. Ces dernières gardent les enfants à leur domicile. 

Micro-crèches 
Ces structures privées accueillent dix enfants au maximum. À Pantin, il existe deux micro-crèches.Une troisième structure devrait ouvrir prochainement. 

QUESTIONS À…

Nadine Castillou, adjointe au maire déléguée à la Petite enfance 

La Commission d’admission aux modes d’accueil (Cama) remet ces jours-ci les réponses aux familles qui ont fait une demande de place en crèche. C’est une période particulière pour l’élue à la Petite enfance que vous êtes ? Nadine Castillou  :L’attribution des places en crèche est un enjeu important pour les familles. Mon rôle consiste à comprendre les besoins des uns et des autres et à faire la transparence sur la manière dont la Cama attribue les places. Nous souhaitons qu’il y ait une mixité sociale et culturelle dans les crèches. Tout le monde est éligible et personne n’est prioritaire, hormis les enfants qui souffrent d’un handicap ou qui sont placés dans un cadre de protection de l’enfance.

En 2001, seules 12 % des demandes aboutissaient. Aujourd’hui, la ville atteint la barre des 30 % de réponses positives. Quelle stratégie avez-vous entreprise pour arriver à ce résultat ? 
N.C. : La petite enfance n’est pas une compétence obligatoire pour une commune. Néanmoins, la ville a décidé d’agir pour aider les parents, même si elle n’a pas les moyens budgétaires pour ouvrir de nouvelles crèches municipales. Nous avons donc fait le choix de signer des conventions avec des gestionnaires privés. Depuis 2010, cinq crèches, bientôt six, ont été ouvertes par des associations, des coopératives et des entreprises. La ville réserve des berceaux dans ces structures : 161 places sont attribuées de la sorte aux familles pantinoises. 

Quelles mesures avez-vous prises pour développer les autres modes d’accueil ? 
N.C. : La ville accompagne les assistantes maternelles en les accueillant au Relais petite enfance  de La Manufacture et en leur proposant des formations. Pantin soutient également la création de la Maison des assistants maternels qui sera inaugurée en octobre. Nous informons aussi les familles sur les modes d’accueil. La Manufacture a ainsi été pensée comme un lieu ressource. Pour les habitants des Quatre-Chemins et des Courtillières, qui en sont éloignés, nous ouvrirons en 2020 une annexe du Relais petite enfance aux Sheds, l’ancienne filature Cartier-Bresson prochainement rénovée aux Quatre-Chemins. Concernant les gardes à domicile, qui se développent, nous réfléchissons actuellement aux solutions à apporter à ces «  nounous » qui n’ont pas nécessairement de formation pour exercer ce métier. C’est un sujet que nous n’éludons pas.

Un nouveau nid pour les tout-petits

Inspiré d’une pédagogie respectueuse du rythme et de l’autonomie de l’enfant, la crèche Le Nid des tout-petits ouvre en septembre au 10, rue Méhul.   
Après avoir créé une école Montessori et une crèche à Paris, la Scop* Plaisir d’enfance s’apprête à ouvrir une nouvelle structure à Pantin. L’équipe y appliquera les principes de la pédagogie Pikler, du nom d’une pédiatre hongroise, qui privilégie les activités en autonomie et la liberté de mouvement. Ce lieu, qui se veut un terrain d’expérimentation pédagogique également inspirée par la méthode Montessori, revendique aussi des vertus écologiques. «   Comme les locaux sont neufs – au rez-de-chaussée d’un immeuble en cours de construction –, nous sélectionnons des matériaux nobles et des meubles en bois massif qui limitent au maximum les perturbateurs endocriniens  », souligne Jean-Robert Appell. Quant aux repas, ils comporteront, dès que possible, des produits bio. Cette qualité de prestations sera accessible aux familles pantinoises retenues par la commission d’admission aux modes d’accueil (Cama) de la ville qui attribuera 18 places. 12 autres seront réservées à des salariés d’entreprises qui ont passé une convention avec Plaisir d’enfance. 

*Scop : société coopérative et participative

LA TÊTE ET LES JAMBES

Au sein des crèches municipales, la culture occupe une place de choix. Des musiciens professionnels interviennent régulièrement et, dans les crèches Rachel-Lempereur et Les Petits Rougets, la Philharmonie de Paris s’est même associée à ces séances d’éveil musical. Les tout-petits disposent également de créneaux dans les bibliothèques et d’un accès privilégié au Ciné 104. La ville est en outre partenaire du festival 1.9.3 Soleil qui forme les professionnels et propose des spectacles au sein des structures petite enfance. 

À la Maison de la petite enfance, les bébés en âge de marcher se rendent au gymnase où, chaque semaine, une animatrice du service des sports les attend pour encadrer des parcours de motricité.

Enfants aux Bobinos, parents au boulot 

Aux Bobinos, les parents en recherche d’emploi bénéficient non seulement d’un mode d’accueil, mais aussi d’un dispositif d’insertion. 
Installée dans le quartier des Quatre-Chemins depuis trois ans, la crèche associative Les Bobinos accompagne les parents sans activité professionnelle dans leur recherche d’emploi. Pour les préparer aux entretiens d’embauche et les aider à rédiger des CV, une chargée d’insertion les reçoit dans l’enceinte de la crèche pendant les temps d’accueil des enfants. Fedwa Bouziane a profité de ce soutien. «   Quand j’ai eu mes filles, j’ai arrêté de travailler. Pour la deuxième, nous avons obtenu une place dans cette crèche à un moment où j’avais très envie de retrouver un emploi.   » Les conseils avisés de la chargée d’insertion ont été précieux. «   Grâce à elle, je n’ai pas baissé les bras lors des premiers refus. Je la voyais une heure par semaine et j’ai fini par décrocher un CDI dans un magasin de décoration à dix minutes de chez moi. » 

Retour à l’emploi
La directrice de la crèche, Anne Gasseling, précise : «   Les parents ont trois mois d’accompagnement intensif. Si, au terme de cette période, leurs recherches ne leur ont pas permis de trouver un stage, une formation ou une mission, la famille perd sa place. Mais le couperet ne tombe que très rarement puisque 90 % des parents accompagnés retrouvent le chemin du travail.  »  
L’association bénéficie d’une subvention de la ville qui lui propose des familles en recherche d’emploi et dont le dossier a été instruit par la Cama. Pour autant, la moitié des 45 places est octroyée à des parents en activité. «   Nous tenons à cette mixité! », conclut la directrice.

«  La crèche parentale est une autre idée de la crèche  », explique en préambule Pascal Platon, père de deux garçons passés par Jolis Mômes et co-président de la structure. Ici, les parents s’engagent à donner au moins trois heures de leur temps par semaine pour seconder les professionnels. Ils participent aussi à des réunions pour définir les achats ou planifier les activités. Autre responsabilité, le choix des futures familles adhérentes de l’association. « Être membre d’une crèche parentale est chronophage, reconnaît Pascal Platon. Mais cela permet de participer pleinement au projet éducatif, de recruter le personnel et de partager des moments exceptionnels avec nos enfants.   » 
Si, pour l’heure, Jolis Mômes accueille 12 enfants dans son local du quai de l’Ourcq, la crèche parentale s’agrandira à l’automne 2020 en déménageant dans les anciens bains-douches du 42, boulevard Édouard-Vaillant. «  Grâce au soutien de la ville, qui subventionne notre fonctionnement et finance les travaux, nous passerons à 18 places !  », se félicite Pascal Platon.

ZOOM SUR…

La crèche parentale Jolis Mômes

«  La crèche parentale est une autre idée de la crèche  », explique en préambule Pascal Platon, père de deux garçons passés par Jolis Mômes et co-président de la structure. Ici, les parents s’engagent à donner au moins trois heures de leur temps par semaine pour seconder les professionnels. Ils participent aussi à des réunions pour dé nir les achats ou plani er les activités. Autre responsabilité, le choix des futures familles ad- hérentes de l’association. «  Être membre d’une crèche parentale est chronophage,reconnaît Pascal Platon.Mais cela permet de participer pleinement au projet éducatif, de recruter le personnel et de partager des moments exceptionnels avec nos enfants.  » Si, pour l’heure, Jolis Mômes accueille 12 enfants dans son local du quai de l’Ourcq, la crèche parentale s’agrandira à l’automne 2020 en déménageant dans les anciens bains- douches du 42, boulevard Édouard-Vaillant. «  Grâce au soutien de la ville, qui subventionne notre fonctionnement et nance les travaux, nous passerons à 18 places !  », se félicite Pascal Platon.

Moi, «   ass mat   » employée par la ville

Rencontre avec Fatiha Ouint, l’une des 16 assistantes maternelles du service d’accueil familial de la ville.  
Après quelques années passées en libéral, Fatiha a choisi d’intégrer le service d’accueil familial de la ville. «   Je n’avais plus envie de m’embêter avec les contrats de travail et la paperasse administrative, je voulais me consacrer entièrement aux enfants.   » Comme elle, elles sont 16 assistantes maternelles employées par la ville. Agréées par la PMI, elles accueillent à leur domicile 36 enfants retenus par la Commission d’admission aux modes d’accueil. Contrairement à leurs consœurs du privé, elles ne choisissent pas les familles et sont soumises aux horaires de leur service (7.00-19.00). Le règlement prévoit également des visites à leur domicile, tous les deux mois, dans le but d’évaluer les conditions d’accueil. «  Loin d’être une contrainte, ce système permet de n’être jamais seule et de se sentir soutenue.  » Fatiha apprécie également de pouvoir se rendre deux fois par semaine à la Maison de la petite enfance, rue des Berges, pour échanger avec les responsables de son service, mais aussi avec un médecin et une psychologue. «  En plus, nous sommes formées tout au long de notre carrière et nous avons accès aux formations ouvertes au personnel des crèches collectives. C’est précieux !  »

Chez elles mais pas toutes seules

Trois assistantes maternelles pantinoises se regroupent pour ouvrir, en octobre prochain, une Maison d’assistants maternels (MAM).   
Au 106, avenue Jean-Lolive, le local de la future MAM est en cours d’aménagement. Samantha Zioun, Nora Chouikha et Naïma Pedrak sont impatientes d’y accueillir les enfants. «   Cela fait deux ans que nous préparons ce projet,explique Samantha.Cette maison que nous avons baptisée La Cabane enchantée, va nous permettre de travailler en équipe, ce qui profitera à tout le monde y compris aux enfants.   » Les trois professionnelles agréées, qui exercent à Pantin depuis environ six ans, ont envie de quitter leur domicile le matin pour se rendre à leur travail «  comme tout le monde  ».«  Nous restons des assistantes maternelles employées directement par les parents. Mais, au lieu de garder les enfants chez nous, nous les accueillons, dans un local adapté, autour d’un même projet éducatif.   » Pour ces professionnelles de la petite enfance, cette formule a le mérite de combiner les avantages de l’accueil individuel et de la collectivité. 

Soutenues par la ville 
Depuis le départ, la ville soutient cette initiative. Les services municipaux ont ainsi accompagné les porteuses de projet dans leurs démarches et assurent à présent les travaux d’aménagement du local. Samantha, Nora et Naïma reçoivent également une subvention municipale, laquelle couvrira les loyers. 

En attendant l’inauguration prévue à l’automne, les trois assistantes maternelles ont demandé à la PMI une extension de leur agrément de façon à pouvoir accueillir douze enfants, au lieu de huit actuellement. «   Les locaux spacieux et les normes de sécurité le permettent.   »

L’ENTRAIDE AUX PANTINOUS  

«  Les assistantes maternelles ont besoin de se retrouver une ou deux matinées par semaine et de créer des liens entre collègues  », affirme Martine Raimbert, présidente de l’association Les Pantinous qui accueille ces professionnelles dans des locaux mis à disposition par la ville (maison de quartier du Haut-Pantin, ludothèque, crèche des Petits-Rougets). Créée en 2007, l’association rassemble actuellement 35 assistantes maternelles, avides d’entraide et de partage de bons conseils. De leur côté, les enfants profitent de ces temps de convivialité et d’animation pour se sociabiliser et avoir un avant-goût de la vie en collectivité. 

Les bons tuyaux du réseau

Depuis l’année dernière, Pantin Family facilite la vie des parents pantinois. 
Vide-dressing, bons plans à partager avec son enfant, mise à disposition de carnets d’adresse pour trouver un mode de garde, annonces en ligne... À l’origine, Pantin Family était un simple groupe Facebook qui rassemblait de jeunes parents désireux d’échanger et de s’entraider. Mais, lancée en août 2018, la communauté s’agrandit rapidement pour atteindre les 1600 membres au printemps 2019. «  Cet engouement s’explique, entre autres, par les difficultés des familles dans leur recherche d’un mode d’accueil pour les enfants de moins de trois ans. Beaucoup d’assistantes maternelles nous ont également rejoint pour proposer leurs services  », explique Elisa Palmer, l’une des trois initiatrices du groupe, devenu association en mars afin de développer les rencontres et les activités. «  Cependant, l’une de nos priorités est d’aider les familles qui se tournent vers la garde à domicile. Moins encadrée par les autorités publiques, elle est prise en charge par des “nounous” qui n’ont pas l’agrément de la PMI, ni de lieux pour se former. Même s’il est en plein essor, ce mode de garde n’offre pas les mêmes garanties que les autres. La vigilance est donc de mise pour nous  »,conclut Elisa Palmer. 
 

TÉMOIGNAGES

LOUISE GULLY ,
le choix de la garde partagée

À la naissance de notre fils, nous avons opté pour une garde partagée. La première étape a consisté à trouver une autre famille dans notre quartier. Nous avons déposé une annonce à La Manufacture et effectué des recherches sur internet. Parallèlement, nous avons cherché une “nounou” qui avait de bonnes références. Grâce au bouche-à-oreille, nous y sommes parvenus. 
Ce mode d’accueil n’est pas évident, il faut trouver à la fois une co-famille avec qui on s’entend bien, une “nounou” en qui on a confiance et gérer les démarches administratives. L’équipe de La Manufacture nous a donné de précieuses informations à ce sujet.

BIRTIALINE MATHIEU, 
baby-sitter formée par la ville 

En me rapprochant du Lab’, j’ai découvert que je pouvais suivre un stage pour me former au baby-sitting. Pendant une semaine, j’ai été accompagnée par des professionnels qui m’ont appris beaucoup de choses sur l’éveil des enfants, la diététique, la sécurité… Ensuite, le Lab’ m’a mise en contact avec une famille qui cherchait une baby-sitter pour assurer la sortie de l’école. Depuis septembre, je m’occupe ainsi d’un petit garçon de 5 ans. Pour moi qui ai 20 ans, c’est une expérience enrichissante. D’autant plus que je projette de devenir infirmière puéricultrice. 

 

Deux stages par an sont organisés aux vacances d’automne et de printemps. Renseignements au Lab’: 7-9, avenue Édouard-Vaillant 01 49 15 48 09.