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Consultation publique

La piétonnisation aux abords des écoles : essai transformé !

Menée du 10 mai au 6 juillet, l’expérimentation de piétonnisation aux abords de cinq établissements scolaires de la ville a été suivie d’une consultation auprès des riverains et de la communauté éducative des écoles concernées. De quoi évaluer la pertinence des dispositifs mis en place, lesquels seront adaptés dès le 4 octobre.
Article de Frédéric Fuzier, publié dans Canal n°300, octobre 2021.

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Le but de l’expérimentation menée aux abords de cinq écoles, une par quartier, à la fin de l’année scolaire dernière ? Renforcer la sécurité des enfants et de leur famille, tout en réduisant la pollution et les nuisances sonores. Installation de balises, de plots ou de panneaux, intervention d’agents municipaux… En fonction de la physionomie de la rue et des contraintes propres à chaque établissement, plusieurs moyens ont été utilisés pour rendre effective cette piétonnisation, laquelle fut rapidement suivie d’une consultation menée auprès des riverains et de la communauté éducative.
Aujourd’hui, la ville peut ainsi tirer les enseignements sur la pertinence des dispositifs mis en place et veiller à limiter au maximum la gêne occasionnée pour les automobilistes.

Des retours positifs

Aux Courtillières, quartier qui héberge l’école Jean-Jaurès, 60 % de ceux qui se sont prononcés ont trouvé le système de fermeture d’une partie de la rue Barbara pertinent. Score identique autour de l’école Liberté, tandis qu’à Joséphine-Baker le dispositif a été accueilli favorablement par 63 % des répondants qui ont demandé sa reconduction. Du côté du groupe scolaire Auray-Langevin, un peu plus de la moitié des personnes ayant répondu se sont montrées satisfaites et près de 60 % d’entre elles ont souhaité amplifier la piétonnisation. En revanche, dans le secteur de l’école Joliot-Curie, 64 % des participants se sont montrés plus réservés, désirant une réouverture de la rue en dehors des heures d’entrée et de sortie des élèves.

Et maintenant ?

Dès le 4 octobre, c’est en fonction de ces résultats et remarques que ces dispositifs seront adaptés. Concrètement, aux abords de l’école Jean-Jaurès, la portion de la rue Barbara allant de la rue Martin-Luther-King à la rue Marguerite-Duras restera fermée à la circulation. La partie de la voie s’étirant entre les rues Édouard-Renard et Martin-Luther-King verra, de son côté, l’installation de blocs de béton afin de réduire la vitesse automobile. À noter que, d’ici la fin de l’année, ceux-ci laisseront place à un aménagement plus qualitatif.
Autour des quatre autres établissements concernés, tous les véhicules motorisés n’auront plus droit de cité les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 8.25 à 8.55 et de 16.35 à 17.05, uniquement en période scolaire.
Dans le détail, rue Papin (école Joséphine-Baker), le trafic sera interrompu entre la rue Cartier-Bresson et l’avenue Édouard-Vaillant. Rue des Grilles (école Joliot-Curie), poids-lourds, voitures et deux-roues ne pourront plus emprunter le tronçon situé entre les rues Honoré-d’Estienne-d’Orves et de Moscou. Même principe pour la rue de la Liberté (école Liberté) avec une interdiction courant des rues Étienne-Marcel à Hoche. La rue Charles-Auray (groupe scolaire Auray-Langevin) sera, pour sa part, fermée à la circulation entre l’avenue du 8-mai-1945 et la rue Courtois, uniquement dans le sens montant.
Dès la première semaine d’octobre, des agents municipaux, dont la présence sur le terrain sera renforcée, veilleront au respect de ces mesures. Et, au sortir des vacances d’hiver, une expérimentation similaire devrait être menée aux abords de deux nouveaux établissements.