"Pister les créatures fabuleuses" © Simon Gosselin 

Culture et patrimoine

Des spectacles jeune public sous le sapin !

Et si, en cette fin d’année, vous offriez à votre progéniture des places de théâtre, de cirque ou de concert à découvrir au Fil de l’eau, salle Jacques-Brel ou au centre culturel Nelson-Mandela ? Car il y en a pour tous les goûts !
Article de Anne-Laure Lemancel, publié dans Canal n°322, décembre 2023.

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Une (vraie ?, fausse ?) rencontre littéraire avec un méchant, aussi effrayante que désopilante (Rencontre avec Michel B. le 9 décembre à 18.00, au théâtre du Fil de l’eau) ; une exploration jubilatoire du monde et de la vie croquée à pleines dents par une petite fille drôle et philosophe (Gourmandise ou Il faut beaucoup aimer la vie, le 7 février à 15.00 et le 10 février à 16.00, salle Jacques-Brel) ; un ciné-concert poétique et tendre, à la douceur folk-jazz, qui anéantit les préjugés raciaux via le regard de deux enfants, un Britannique et une Caribéenne, lesquels s’aventurent au cœur de Londres (Jemima & Johnny, le 23 mars à 16.00, centre culturel Nelson-Mandela)… La Saison culturelle version jeune public se veut variée, enthousiasmante, émouvante. De quoi offrir du bonheur en art !

Un cadeau pour l’avenir

Le 27 janvier, à 18.00, salle Jacques-Brel, la création Pister les créatures fabuleuses, d’après le texte d’une conférence pour enfants du philosophe Baptiste Morizot, permet de réenchanter nos relations au vivant. Dragons ? Licornes ? Que nenni ! Plutôt les loups de France, les ours du Canada, les renards, les abeilles, les araignées du jardin… «  Je trouve géniale l’idée de transmettre à nos enfants les passionnantes histoires d’animaux de Morizot, ainsi que ses riches notions telles que l’interdépendance entre les êtres vivants et la crise de la sensibilité, cette remise en cause de nos relations avec les autres espèces, au cœur même des problématiques écologiques, politiques, économiques…  », éclaire l’autrice et metteuse en scène Pauline Ringeade (compagnie L’IMaGiNaRiuM) qui a créé un seule-en-scène poétique, engagé et absolument essentiel. «  On y part sur la piste des animaux pour en déduire leur mode de vie. Il y est aussi question de l’invisible que je rends palpable grâce au son, fabriqué en live avec des bruitages ou enregistré dans la nature.  » Ainsi, tout un bestiaire fascinant, magique et pourtant familier, surgit. «  C’est un spectacle écologique au sens large, explique-t-elle. Une création pour éveiller l’attention des enfants au vivant ; un endroit de curiosité, de respect et d’immense plaisir…  » Quel meilleur cadeau pour l’avenir ?

Toute la programmation jeune public sur le site internet sortir de la ville ou en se procurant la brochure de la Saison culturelle disponible dans les équipements municipaux.