Deuxième édition de La Nuit de la solidarité

Aller à la rencontre des personnes sans-abris

Dans la nuit du 25 janvier, une trentaine de personnes – agents municipaux du pôle Social et du CCAS (Centre communal d’action sociale), médiateurs de la ville, bénévoles du Secours populaire, de la Croix Rouge et des Restos du cœur, mais aussi travailleurs sociaux du Refuge et d’un bailleur social – quadrilleront le territoire dans le but d’aller à la rencontre des personnes sans-abris. Ensemble, ils leur distribueront des repas chauds et les informeront de leurs droits. «  Il s’agit de recenser ceux qui dorment à la rue afin de mieux connaître les besoins, précise-t-on du côté de la direction municipale de l’Action sociale et solidaire. Cette donnée nous permet ensuite d’alerter les pouvoirs publics et d’adapter les réponses apportées dans le cadre de notre politique de lutte contre l’exclusion.  »

Mieux connaître les sans-abris

Viviane Chemin, agente au CCAS, s’est une nouvelle fois portée volontaire pour participer. «  C’est très enrichissant d’aller vers les personnes à la rue, de discuter avec elles, de les informer de leurs droits. Constater leur situation sur le terrain est quelque chose de très différent.  » Et l’employée municipale d’ajouter : «  Cette opération me permet également d’entrer en contact avec ceux que je ne vois jamais dans mon bureau, soit parce qu’ils n’osent pas pousser la porte, soit parce qu’ils se disent qu’ils n’ont droit à rien.  »
Et pourtant, des aides existent à l’image de la domiciliation, du coup de pouce financier aux transports ou encore de la permanence d’accès aux soins au Centre municipal de santé Sainte-Marguerite.

Travailler main dans la main

Jeudi 25 janvier 2024, les agents communaux s’appuieront sur les connaissances de terrain des associations de solidarité. «  Nous faisons des maraudes toutes les semaines durant l’hiver, indique Nicolas Romarie, secrétaire général du comité pantinois du Secours populaire. Nous connaissons et savons où se trouvent la plupart des sans-abris qui ont leurs repères à Pantin.  » Pour lui, l’intérêt de cette opération consiste surtout à établir une collaboration efficace avec les services municipaux : «  C’est important d’identifier les travailleurs sociaux et les médiateurs de la ville car nos missions sont complémentaires. Il est donc très utile que nous échangions tout au long de l’année. Lors de cette Nuit de la solidarité, des liens se créent et on sait désormais précisément quelles réponses peuvent apporter les services municipaux. On sait aussi qui appeler en mairie lorsque l’un de nos bénéficiaires se trouve en situation d’urgence  ».