
Santé et Prévention
Nouveau Contrat local de santé : pour une santé accessible et inclusive
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Un article de Christophe Dutheil publié dans Canal n°338 juillet-août 2025
Le conseil municipal vient de voter en faveur du Contrat local de santé (CLS) 2025-2028. Ce document sera signé par le maire, l’Agence régionale de santé d’Île-de-France (ARS), la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), ainsi que des représentants de la préfecture, de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) et du Conseil départemental. « Le Contrat local de santé est un outil précieux car il constitue pour la ville et l’ARS l’un des principaux outils de lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé », précise Philippe Lebeau, conseiller municipal délégué à la Santé et au Handicap.
Un document, des actions
« Le nouveau contrat, qui s’inscrit dans la continuité des précédents, a été élaboré à partir d’un diagnostic approfondi et des propositions recueillies lors de divers groupes de travail, détaille Patrick Dziedjou, responsable du pôle Prévention, Santé et Handicap à la mairie. Il est structuré autour de quatre axes prioritaires : la réduction des inégalités ; la prévention et la promotion de la santé pour tous ; la promotion de l’autonomie des personnes âgées ou en situation de handicap et le renforcement de la prévention et de la prise en charge des troubles mentaux ou psychiques. »
Plusieurs actions visent à relever ces défis, en particulier auprès des populations fragilisées, souvent éloignées des soins. En allant à leur rencontre, et avec l’appui de ses partenaires associatifs, les services de la ville mèneront ainsi des actions de prévention ciblées. L’accès à une couverture santé est également un enjeu pour l’accès aux soins : la mutuelle de santé communale, en projet, pourra lever des freins aux soins et alléger les budgets. « L’ouverture prochaine d’une plateforme autonomie au sein de l’espace Jeanne-Lévy, aux 30-34, avenue Édouard-Vaillant, permettra, aux personnes âgées et en situation de handicap, d’accéder à des actions de prévention et à leurs droits, dans les domaines de la santé et de la perte d’autonomie», ajoute Anne-Marie Le Cain, directrice de la Santé.
Santé mentale et participation
Des actions seront également proposées au sein des écoles. Le champs de la santé mentale, autre axe prioritaire, fera, quant à lui, l’objet de la création d’un Conseil local en santé mentale (CLSM), lequel permettra des temps d’échanges entre professionnels et facilitera les parcours de soin.
S’ajoute à cela « la volonté de la ville de renforcer la démocratie en santé, en faisant au maximum participer les habitants et les usagers aux instances décisionnelles, conclut Philippe Lebeau. Il me semble essentiel que les usagers puissent exprimer leur avis sur les prises en charge et les mesures envisagées pour améliorer l’offre. Ce type de participation serait, à ma connaissance, une première dans des CMSU. J’espère que Pantin montrera la voie ! »