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Culture

Trois spots de street art, hors des sentiers battus à Pantin

Au-delà des rives de l’Ourcq et de l’Îlot 27, une simple promenade dans les rues de Pantin permet de découvrir, çà et là, des témoignages de la créativité pantinoise. Zoom sur trois lieux sortant des sentiers battus.
Extrait du dossier réalisé par Pascale Decressac, publié dans Canal n°308, juillet/août 2022.

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Aux Relais solidaires

Depuis l’été 2020, Les Relais solidaires ont accueilli plus de 10 000 personnes autour d’une programmation riche et éclectique ayant pour toile de fond La Madone au smartphone de Pboy, réalisée dans le cadre de la première édition du budget participatif et inaugurée début 2020. Le lieu compte également un mur peint situé le long de la rue Victor-Hugo : un graff réalisé en 2020 par un artiste voisin à la faveur d’un brunch dominical, mais aussi trois fresques exécutées en septembre 2021 sur le thème de la justice dans le cadre de la sixième édition du festival Syrien n’est fait. Bon à savoir : Les Relais solidaires organisent régulièrement des événements autour du street art. Ainsi, l’Open mic du 28 mai, qui a rassemblé des rappeurs franciliens et bruxellois, a été l’occasion de créer une fresque participative.

Les Relais solidaires : 30, rue Victor-Hugo

Aux Quatre-Chemins

L’association Les 5 chemins s’est constituée au début des années 2010 pour améliorer la qualité de vie des habitants du quartier jouxtant le cimetière parisien. L’une de leurs premières initiatives a été l’organisation, en 2012, du festival L’art dans la rue pour lequel des artistes comme Kashink, Pang, Float et ceux du collectif SE crew ont été missionnés afin d’habiller les murs des propriétés privées de fresques aux styles très variés.
Au début de la rue Toffier-Decaux, dans Sang d’encre, des lettres calligraphiées prennent la forme d’échafaudages et de grues, histoire de créer un paysage industriel faisant écho au passé du quartier. Plus loin, un pochoir donne à voir le jeune Rimbaud, tandis qu’un hibou veille sur les passants. Si certaines œuvres, à l’image des potelets décorés d’yeux par l’artiste Cyklop ont disparu, la plupart restent visibles, égayant ainsi les rues Neuve, Toffier-Decaux, Marie-Louise, Cartier-Bresson et Jacques-Cottin.

 

Dans les antennes jeunesse   

Au sein des antennes jeunesse, l’organisation d’ateliers de street art permet à ceux qui les fréquentent de s’approprier les lieux. Le mur du jardin de l’antenne Hoche a ainsi été peint, il y a plus de dix ans, par un artiste professionnel accompagné de jeunes volontaires qui ont, de la sorte, exprimé leur vision de l’endroit, convivial et propice aux découvertes. Malgré les années, cette fresque n’a subi aucune détérioration, tout comme celle, également réalisée à plusieurs mains, de la cour de l’antenne jeunesse des Quatre-Chemins. Cette structure a également produit une fresque éphémère au sein du square Le Point virgule et décoré les murs du gymnase Léo-Lagrange. À noter que Le Lab’ héberge aussi plusieurs œuvres picturales réalisées avec les jeunes.

 

Retrouvez les autres articles du dossier "The place to graff", réalisé par Pascale Decressac, publié dans Canal n°308, juillet/août 2022 :
> "Le street art, une expression artistique importante à Pantin"
> "L'impératrice, un nouveau visage pour cette oeuvre de street art"
> "Le 27, créer du lien par le street art"
> "Les K.Releuses, du street art d'un genre nouveau"