Les véhicules électriques ou hybrides prennent place à Pantin

Sous le périphérique… la logistique durable

Située porte de Pantin, à l’ombre du périphérique, Ecolotrans exploite une plateforme logistique de 800 m2 dont la vocation est de livrer, en denrées alimentaires comme en marchandises non périssables, les particuliers et professionnels de Paris, Pantin et du Pré-Saint-Gervais. Signe particulier : ces livraisons sont effectuées uniquement via des véhicules propres. Une logistique du dernier kilomètre zéro émission de gaz à effet de serre que la ville entend développer.

L’espace logistique nommé P4, pour Pôle Paris-Pantin-Pré-Saint-Gervais, représente un nouveau départ pour Ecolotrans. «  Auparavant, nous étions établis à Bercy, explique Yacine Cara, son directeur. Mais nous sommes ici dans une position plus stratégique car nous pouvons couvrir une zone de livraison très large s’étalant sur tout l’Est parisien .  »
Fondée en 2005, Ecolotrans se positionne comme un acteur de la logistique urbaine durable. «  Notre mission, précise l’entrepreneur, est de transporter les marchandises en ayant un impact environnemental le plus faible possible. Nos chauffeurs sont donc tous formés à l’éco-conduite et nous utilisons exclusivement des véhicules à énergies alternatives dont le bilan carbone est quasi neutre.  »

Une démarche écologique
Les produits stockés porte de Pantin arrivent de l’entrepôt principal de l’entreprise situé à Rungis par camion roulant au bioGNV. Ils sont ensuite livrés au moyen de petits véhicules, bicyclettes ou triporteurs, fonctionnant uniquement à l’énergie électrique ou… à celle du mollet ! «  En approvisionnant notre espace logistique à l’aide d’un seul camion de gros volume, dont les émissions de CO2 rapportées au kilo sont très faibles, nous évitons la multiplication des petits véhicules à l’impact carbone bien plus important. Sans compter l’effet positif sur la circulation. Et, pour distribuer les marchandises à nos clients, nous pourrons compter, à plein rendement, sur une dizaine de véhicules électriques et sur une trentaine de vélos  », conclut Yacine Cara.

Faites le plein de watts !

La ville vient de confier au Sipperec, l’établissement de coopération intercommunale en charge de l’alimentation électrique des bâtiments publics, l’exploitation de bornes de recharge destinées aux véhicules électriques ou hybrides.

Que faire des anciennes stations Autolib’ occupant inutilement l’espace public depuis la fin de l’exploitation de ces véhicules en autopartage ? Les reconvertir en bornes de recharge à destination des véhicules propres ! Déjà présent dans une centaine de villes en Île-de-France, ce service, baptisé La Borne bleue, sera opérationnel à Pantin avant l’été. Une première station, située rue Anatole-France, comprendra quatre points de recharge, quand celle de la rue du Pré-Saint-Gervais en comptera six. Plusieurs nouveaux emplacements du même type entreront en service d’ici à la fin de l’année, notamment au niveau du cimetière parisien et rue Cartier-Bresson. Chaque borne sera dotée de deux prises, l’une destinée aux véhicules électriques ou hybrides, l’autre aux vélos, scooters et trottinettes électriques.
Pour repérer une borne libre, la réserver et même régler son «  plein de watts  » sur le principe de la facturation au temps passé, il suffira de se connecter à l’application mobile La Borne bleue, disponible sur Androïd et iOS. Un système d’abonnement (10 euros par an, non obligatoire) permettra en outre de profiter de tarifs réduits.

Plus d’informations sur le site internet de La Borne bleue.