© ville de Pantin 

Sport et loisirs

Top départ d’une année sportive

Depuis quelques jours, l'inscription à l’École municipale d’initiation sportive bat son plein. Des enfants aux seniors, des champions aux personnes handicapées, dans des équipements publics/privés, à Pantin, le sport ne manque jamais de jouer l’inclusion. Petit tour d’horizon des structures/pratiques qui, aujourd’hui, valent à la commune les labels Ville active et sportive et Terre de Jeux 2024.

Publié le

Dossier réalisé par Anne-Laure Lemancel, Guillaume Gesret, Frédéric Fuzier et Tiphaine Cariou, publié dans Canal n°289, septembre 2020.

Qu’on se le dise : les inscriptions à l’École municipale d’initiation sportive (Emis) sont ouvertes jusqu’au 11 septembre. Depuis sa création en 1963, ce temple du sport enfantin propose, sur cinq centres, une vingtaine de disciplines : gymnastique, judo, éveil aux jeux de ballon, badminton, golf, escalade, escrime… Objectif : faire en sorte que les 4-12 ans découvrent une grande variété de disciplines au travers de parcours multisports et s’orientent par la suite vers une ou deux activités de leur choix. Aujourd’hui, l’Emis compte quelque 2 000 adhérents qui bénéficient d’un tarif établi en fonction du quotient familial. Car, dès le plus jeune âge, Pantin privilégie le sport pour tous, en accord avec la définition qu’en donne Betty Charlier, présidente de la Fédération française du même nom, reconnue d’utilité publique en 1973 : «  Le sport pour tous a pour vocation de banaliser la pratique sportive, sans pression ni compétition, en l’inscrivant dans le quotidien de chacun, comme facteur de mieux-être.  » Avec ses 180 000 licenciés en France, la fédération s’adresse également aux personnes éloignées du sport pour des raisons d’ordre économique, social ou physique… Dans cet esprit, le Club multi-sports (CMS) de Pantin a instauré un programme sur ordonnance. L’idée ? Accueillir, sous prescription médicale, des patients souffrant d’affections de longue durée (diabète, hypertension, surpoids…) et leur proposer une activité adaptée.

Privilégier l’esprit d’équipe
Tout un chacun peut donc s’adonner à la pratique sportive. Les antennes jeunesse proposent ainsi aux 11-17 ans des séances (de ping-pong, de tennis, de boxe, de foot…) pour un euro par an. Installés en plein air, aux Courtillières, le long du canal et au parc Henri-Barbusse, des agrès urbains permettent de s’exercer au Street Workout. Par le biais du CCAS, des créneaux sont également réservés aux seniors dans les équipements municipaux et les employés des entreprises (BETC, BNP, etc.) peuvent utiliser les installations du territoire. Enfin, avec son année d’existence, l’Olympique de Pantin s’élève comme un symbole, celui d’un club qui rassemble toute une ville derrière lui. À Pantin, où esprit d’équipe et convivialité sont les maîtres-mots, la pratique sportive doit permettre le partage et la communication entre les générations et les catégories sociales.
Voilà qui a valu à la ville deux lauriers pour le label Ville active et sportive ainsi que l’attribution du label Terre de Jeux 2024. Dans ce cadre, la nouvelle piste d’athlétisme du stade Charles-Auray et la salle de lutte de l’US Métro pourront accueillir les entraînements d’athlètes olympiques à l’occasion des prochains Jeux olympiques de Paris. En attendant, Pantin s’impose comme une ville «  santé  » où il fait bon se dépenser.

SPÉCIAL COVID 19

Pourquoi certains événements sont annulés et d’autres pas ?

À l’heure actuelle, la préfecture laisse la responsabilité aux organisateurs d’événements de statuer sur leur tenue. La ville a donc adopté une grille d’analyse claire lui permettant de se prononcer sur l’annulation – ou non – des manifestations de la rentrée. Ainsi, les Foulées pantinoises, prévues le 13 septembre, n’auront pas lieu. Explications.
C’est un fait : même si la situation sanitaire s’est améliorée depuis le printemps dernier, elle n’en demeure pas moins préoccupante, avec un nombre de contaminations qui, fin août, allait quotidiennement en augmentant, notamment à Paris et au sein de ses départements limitrophes.
Dans le même temps, la préfecture laissait aux organisateurs d’événements le choix de leur tenue. La ville a ainsi dû se prononcer sur l’organisation – ou non – des rendez-vous festifs, culturels et sportifs prévus à la rentrée.

Pour ce faire, et afin de limiter la propagation de la Covid-19, elle a adopté des principes simples.
Les rendez-vous pour lesquels il est impossible de contrôler le respect des gestes destinés à empêcher la propagation de la maladie sont annulés. C’est le cas des Foulées pantinoises. Impossible, en effet, de laisser courir sur 10 kilomètres des athlètes «  masqués  », de garantir une distance d’un mètre entre chaque participant, ni de maîtriser le flux du public qui, massé derrière des barrières, a coutume de prendre librement place sur l’intégralité des parcours.
En revanche, les manifestations pour lesquelles l’affluence peut être régulée et les gestes barrières appliqués – notamment via la délimitation d’un périmètre, la mise en place d’une entrée et d’une sortie uniques, l’instauration d’un sens de circulation, la matérialisation d’un marquage au sol permettant l’espacement du public, le port obligatoire du masque et la mise à disposition de gel hydroalcoolique – pourront avoir lieu. À ce titre, le Salon des associations, la kermesse nautique et la brocante des enfants, l’ouverture de la Saison culturelle et les Journées européennes du patrimoine sont, à l’heure où nous bouclons et en l’état actuel de la situation sanitaire, maintenus. Les mesures de distanciation physique et les gestes barrières imposés par la ville seront rappelés au moyen d’un affichage dédié et leur application pourra être contrôlée.

Et que ça saute !

C’est dans l’un des plus beaux vestiges de l’architecture industrielle de Pantin que s’est installée Blast, une salle de parcours d’obstacles idéale pour s’initier à l’art de la haute voltige pratiquée par les Yamakasi, du nom de ces jeunes cascadeurs qui évoluent d’immeuble en immeuble. «  On a recréé un parcours urbain avec des modules et des structures en métal que l’on modifie tous les mois. L’idée, c’est de se mouvoir dans l’espace le plus rapidement possible et de façon esthétique  », détaille Nicolas, l’un des cofondateurs du lieu. Bordant l’espace central, un parcours d’obstacles inspiré de Ninja Warrior, la célèbre émission de TF1, permet de multiplier les challenges.

Ludique et familial
Ici, le sport se veut ludique et familial. Tous les âges se défoulent avec le plaisir de s’affronter. En ce samedi matin, les afficionados sont déjà d’attaque. Des jeunes grimpent sur des barres d’échafaudage, filmant leurs prouesses à l’aide d’une petite caméra. Ronan enchaîne quant à lui les acrobaties. Pour Yoko, 8 ans, qui s’amuse à faire des roulades sur les barres, Blast est indissociable de son temps libre : «  Je viens ici tous les samedis. J’aime surtout faire de l’escalade sans parcours imposé et inventer des figures.  »
Au sous-sol, un cours de cross training bat son plein. Et, pour varier les plaisirs, des séances de yoga, de boxe et de pole dance sont également programmées chaque semaine.

Blast
19, rue Charles-Auray.
À partir de 6 ans.
Ouvert mardi et jeudi : 15.00-21.00, mercredi : 11.00-21.00, vendredi : 15.00-22.00, samedi : 9.00-20.00 et dimanche : 9.00-18.00.
À partir de 10 euros.
Plus d’infos, notamment sur les mesures sanitaires sur le site internet de Blast.


QUESTIONS A…
Abel Badji, conseiller municipal délégué aux Sports

Qu’entendez-vous par la formule «  sport pour tous  » ?
Abel Badji : 
L’idée consiste à rendre les pratiques sportives accessibles à tout le monde. Que personne ne se sente exclu, je pense aux seniors, aux femmes, aux personnes en situation de handicap, aux Pantinois qui n’osent pas s’inscrire dans un club à cause du coût et des habitudes culturelles… Pourquoi ce souhait ? Parce que le sport est un vecteur de lien social. Plus des habitants d’horizons différents se retrouvent dans une activité sportive, plus ils apprennent à se connaître et plus le civisme est répandu. L’autre argument est évident : le sport contribue à la santé et au bien-être.

Comment la ville agit-elle pour y parvenir ?
A.B. : D’abord, la municipalité investit pour offrir des équipements sportifs aux Pantinois. Nous avons lancé la réhabilitation du stade Charles-Auray, rénové les terrains du stade Marcel-Cerdan, installé des agrès de musculation en accès libre au bord du canal, aux Courtillières et dans le parc Henri-Barbusse. Au cours de ce nouveau mandat, nous allons construire la halle qui accueillera les sports de combat et les sports collectifs. La piscine va également être rénovée. La commune verse aussi aux clubs des subventions pour garantir des tarifs d’adhésion raisonnables. Nous veillons à ce que l’offre des pratiques soit variée, en phase avec les attentes des habitants, à l’image de l’École municipale d’initiation sportive (Emis) qui permet à un grand nombre d’enfants de découvrir des disciplines très diverses. Nous avons également établi des partenariats avec des acteurs privés, comme Blast ou Sand Fabrik.

Cette politique est-elle compatible avec un soutien aux sportifs de haut niveau ?
A.B. : L’un n’exclut pas l’autre, mais il convient de veiller à ce que l’un n’écrase pas l’autre. La ville accompagne les clubs qui aspirent au haut niveau dans la limite de ses moyens. La répartition du budget doit profiter à toutes les associations. Quand nous le pouvons, nous encourageons la haute compétition car elle permet aux clubs de garder les meilleurs jeunes. Nous souhaitons par exemple que l’Olympique de Pantin évolue à un niveau qui donne envie aux jeunes footballeurs talentueux de rester à Pantin.

Un complexe dernière génération

Entamée il y a plus de deux ans, la réhabilitation du stade Charles-Auray touche à sa fin. Prochaine étape : l’édification d’une halle sportive.

Malgré l’inévitable retard du chantier dû aux deux mois de confinement mais aussi à des problèmes techniques, le stade Charles-Auray nouvelle génération ouvre bien ses portes pour la rentrée. Les deux entités principales de l’équipement sportif construit en 1937 ont été totalement réhabilitées, à commencer par le terrain d’honneur habillé d’une pelouse naturelle toute neuve. Des travaux importants ont permis le renouvellement de l’ancien réseau d’eau et d’assainissement, du système de drainage des eaux de pluie ou encore de l’arrosage automatique. La piste circulaire d’athlétisme, homologuée au niveau régional et dotée de capteurs destinés à mesurer les performances, a elle aussi été resurfacée avec un sol élasto-amortissant, pour le confort  des coureurs. Du neuf également pour l’ensemble des équipements d’athlétisme (aires de sauts et de lancer de poids) et les barrières ceinturant le site. Le public n’a pas été oublié : en 2022, il assistera aux exploits des sportifs assis dans des tribunes fraîchement repeintes, et sous la lumière de spots led, bien plus performants et économes en énergie.

Bientôt une médaille d’or ?
Dernièrement, le second terrain de foot s’est paré d’une nouvelle pelouse synthétique et a profité du remplacement de l’ensemble de ses équipements (éclairage, affichage, buts…). Enfin, cet été, deux courts de tennis en terre battue, sur les quatre existants, ont été couverts pour être praticables toute l’année.
Mais Charles-Auray réserve encore une belle surprise : en 2023, une grande halle sportive, qui accueillera notamment les sports de combat, achèvera d’en faire un véritable complexe multisports de pointe. Pour sa construction, un concours d’architecture sera lancé en fin d’année avec une ambition clairement affichée, celle de remporter la médaille d’or du bâtiment durable francilien.

Le fitness à la portée de toutes

Après avoir créé un programme adapté aux femmes qui s’estiment en surpoids, le coach sportif Cheik Fanny souhaite lancer un nouveau cycle à la rentrée.

L'ancée à l’automne dernier, l’association Ambition avenir s’est donné pour objectif d’amener les femmes en surcharge pondérale vers une pratique sportive régulière. Pour cela, le coach sportif Cheik Fanny les accompagne trois fois par semaine lors de séances de renforcement musculaire à la maison de quartier Mairie-Ourcq. Au-delà de perdre du poids et de retrouver de la confiance en soi, l’objectif du groupe était de participer aux 10 kilomètres des Foulées pantinoises. «  Malheureusement, l’épidémie de Covid-19 est passée par là. Mais plusieurs filles sont restées mobilisées durant le confinement  », assure Cheik Fanny. Le coach leur envoyait le programme d’exercices chaque semaine via un groupe WhatsApp. «  Celles qui ont suivi les conseils de la diététicienne que nous avions rencontrée l’hiver dernier et qui ont réussi à s’entraîner chez elles, malgré leur vie familiale, ont perdu entre 15 et 21 kilos en dix mois  », se félicite le coach. Aujourd’hui, certaines sont inscrites dans des salles de fitness pour poursuivre l’entraînement. «  Pour moi, le challenge est relevé. Les filles du groupe se sentent mieux dans leur corps et ont intégré une pratique sportive dans leur vie quotidienne.  » À la rentrée, Cheik Fanny compte encadrer un nouveau groupe de mamans, des habitantes de l’Îlot 27, qui l’ont contacté après avoir constaté les effets du programme. Les séances devraient commencer à partir du mois d’octobre. Renseignements : 01 49 15 70 00.

Quand on veut, avec qui on veut : le succès des sports en salle

En un peu moins d’un an, Pantin est devenue une sorte d’eldorado pour les amateurs de sports de loisir en salle. À quelques semaines d’intervalle en effet, Blast, une salle de parcours d’obstacles unique en Île-de-France, et Sand Fabrik, un complexe de sports de sable tout aussi original, sont venus rejoindre MurMur, la mythique salle d’escalade des Quatre-Chemins. Aujourd’hui, toutes ces structures rouvrent leurs portes en appliquant de strictes mesures sanitaires.

Le frisson des hauteurs

Qu’on se le dise ! La pluie attire les grimpeurs indoor. En ce samedi chagrin, c’est la foule des grands jours au 55, rue Cartier-Bresson. Attirant depuis 25 ans les mordus d’escalade, MurMur, l’un des temples de la grimpe en Île-de-France, appartient depuis l’année dernière à Arkose, le leader français des blockparks.
Dominée par les immenses verrières de l’ancienne imprimerie qu’elle occupe, la partie bloc distille une ambiance familiale. Ici, petits et grands s’amusent à apprivoiser ce terrain de jeu vertical, caractérisé par un grand nombre de prises de formes et de couleurs différentes, le tout dans un brouhaha général. «  Le bloc est une pratique de l’escalade sur des murs de 4,5 m de hauteur maximum, sans corde ni baudrier, mais avec d’épais tapis au sol pour la réception  », rappelle Tanao, l’un des managers du lieu.

Bientôt une salle dédiée aux enfants
Située à quelques pas de là, la deuxième salle a été conçue pour pratiquer l’escalade de voie et grimper à 24 mètres de haut, le tout équipé d’un baudrier et dûment assuré par un partenaire. En clair, nous avons affaire au nec plus ultra de l’escalade de voie indoor. Ici, les grimpeurs semblent défier la gravité sur des parois vertigineuses.
Au sol, l’ambiance est jeune et décontractée. Parmi la foule, Clément et Lubin, 40 ans à eux deux, viennent pratiquement tous les jours : «  On fait de l’escalade depuis 3 ans. C’est un sport que l’on adore car il donne envie de se dépasser. On vient ici pour l’escalade de voie, car il n’y en a pas partout, et pour l’ambiance sans prise de tête.  »
Ici et là, plusieurs salles en travaux témoignent des projets en cours. Outre un nouveau restaurant, les amateurs pourront découvrir prochainement une salle réservée aux enfants et une autre composée d’une vingtaine d’auto-enrouleurs, un système d’assurage fixé au sommet des voies permettant de grimper en solo. Idéal pour de nouvelles aventures !

Mur Mur / Arkose
55, rue Cartier-Bresson. À partir de 6 euros la séance.
Ouvert tous les jours de 8.00 à minuit.
Pour prendre connaissance des nouvelles mesures sanitaires (trois personnes maximum dans les vestiaires, masque obligatoire sauf quand on grimpe...) :
Tout savoir sur le site internet pantin.arkose.com.

Et que ça saute !

C’est dans l’un des plus beaux vestiges de l’architecture industrielle de Pantin que s’est installée Blast, une salle de parcours d’obstacles idéale pour s’initier à l’art de la haute voltige pratiquée par les Yamakasi, du nom de ces jeunes cascadeurs qui évoluent d’immeuble en immeuble. «  On a recréé un parcours urbain avec des modules et des structures en métal que l’on modifie tous les mois. L’idée, c’est de se mouvoir dans l’espace le plus rapidement possible et de façon esthétique  », détaille Nicolas, l’un des cofondateurs du lieu. Bordant l’espace central, un parcours d’obstacles inspiré de Ninja Warrior, la célèbre émission de TF1, permet de multiplier les challenges.

Ludique et familial
Ici, le sport se veut ludique et familial. Tous les âges se défoulent avec le plaisir de s’affronter. En ce samedi matin, les afficionados sont déjà d’attaque. Des jeunes grimpent sur des barres d’échafaudage, filmant leurs prouesses à l’aide d’une petite caméra. Ronan enchaîne quant à lui les acrobaties. Pour Yoko, 8 ans, qui s’amuse à faire des roulades sur les barres, Blast est indissociable de son temps libre : «  Je viens ici tous les samedis. J’aime surtout faire de l’escalade sans parcours imposé et inventer des figures.  »
Au sous-sol, un cours de cross training bat son plein. Et, pour varier les plaisirs, des séances de yoga, de boxe et de pole dance sont également programmées chaque semaine.

Blast
19, rue Charles-Auray.
À partir de 6 ans.
Ouvert mardi et jeudi : 15.00-21.00, mercredi : 11.00-21.00, vendredi : 15.00-22.00, samedi : 9.00-20.00 et dimanche : 9.00-18.00.
À partir de 10 euros.
Plus d’infos, notamment sur les mesures sanitaires sur le site internet de Blast.

Sous le soleil exactement

Quatorze mois maintenant qu’un gigantesque entrepôt où étaient autrefois stockés des jeux vidéo a cédé la place à l’unique plage couverte d’Île-de-France. En poussant la porte du hangar de la rue Delizy, le mauvais temps est vite oublié. Chez Sand Fabrik, c’est l’été toute l’année ! Même le bar-restaurant cultive une ambiance tropicale, avec ses plats hawaïens et sa déco végétale.

Un lieu de vie
Mais l’on se déplace surtout ici pour les cinq terrains de beach sport qui ont nécessité l’acheminement, depuis les carrières de Fontainebleau, de 650 tonnes de sable. Frédéric Dessert, l’un des six associés à l’origine du lieu, explique : «  Depuis 10 ans, nous nous retrouvons pour participer à une compétition bretonne de beach volley. Et chaque année, nous repartons avec cette frustration de ne pas pouvoir continuer à pratiquer ce sport le reste de l’année. C’est ainsi qu’est née l’idée de Sand Fabrik.  » S’il est vrai que la majorité des habitués s’adonnent au beach volley, il est aussi possible de s’essayer, par exemple, au beach tennis, au beach rugby, au beach badminton et même au tchouk ball, un sport mêlant handball et volley ball. «  Nous proposons aussi un petit bout de plage en accès libre pour les clients du restaurant. Les familles aiment venir avec leurs enfants et profiter des tobog-gans, des trampolines et du mur d’escalade  », conclut Frédéric.

Sand Fabrik
45, rue Delizy
Ouvert tous les jours de 10.00 à minuit.
À partir de 9 euros de l’heure (bar et restaurant en accès libre).
Pas d’accès aux vestiaires, masque non obligatoire pour la pratique sportive.
Plus d’infos et réservation obligatoire des terrains sur le site internet de Sand Fabrik.

 

HOMMAGE : Henri Gabelus, une vie de partage

Le vice-champion de France 2011 de marathon s’est éteint mardi 9 juin, à l’âge de 53 ans. Retour sur une vie dédiée aux autres.

Tous les Pantinois l’ont connu comme animateur des stands de crêpes de Pantin la fête et du  Village d’hiver, dans une ville où il s’était investi dès son arrivée en 2007.
Animateur socio-culturel de métier, ce sportif émérite, nageur, ancien joueur de water-polo en Nationale 2, s’était découvert sur le tard une passion pour la course à pied. Il s’inscrit alors au CMS et enchaîne ensuite les belles performances jusqu’à devenir vice-champion de France de marathon dans la catégorie vétéran en 2011. Musicien percussionniste, il jouait régulièrement à la Cité de la musique et à la Dynamo de Banlieues Bleues, où il donnait des spectacles et conduisait des ateliers pour sensibiliser les jeunes à la musique comme facteur de vivre-ensemble. «  Son intérêt pour les crêpes lui est venu suite à un voyage en Martinique pour aider son cousin restaurateur, raconte Fatima Gabelus, son épouse. Son rêve était d’ouvrir un restaurant pour faire de la réinsertion sociale par la cuisine.  » Jusqu’au bout, Henri Gabelus a lutté contre la maladie, sans se départir de son optimisme ou renoncer à ses envies. «  Le surlendemain d’une séance de chimio qui le laissait épuisé, il reprenait son vélo pour s’entraîner, ajoute Fatima. Il fourmillait de projets : une fresque sur le confinement, une pièce de théâtre traitant de la citoyenneté et de l’environnement. Mais c’était surtout un papa très investi auprès de ses enfants.  »