Tranquillité publique

La rue n’est pas une piscine !  

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À Pantin comme ailleurs, l’été est parfois synonyme d’ouvertures intempestives des bouches d’incendie. Un acte dangereux et interdit. 
Brève publiée dans Canal n° 280, juillet-août 2019.

Mettant en péril la sécurité de tous, le street-pooling, en plus de libérer des geysers d’eau à la pression incontrôlable, provoque une pénurie d’eau en cas d’intervention pour éteindre un incendie, autant que des inondations de caves, de parkings, d’équipements électriques et de caténaires, faisant courir des risques d’électrocution et d’accidents sur les voies publiques. 

Il y a deux ans, le maire a signé un arrêté réglementant le prélèvement d’eau et la dégradation des bouches d’incendie. À Pantin, le prélèvement d’eau par des personnes non autorisées est ainsi considéré comme un vol et la dégradation des bouches d’incendie comme du vandalisme. Des actes pour lesquels les contrevenants encourent jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

Des brumisateurs partout dans la ville
Afin de permettre aux habitants de se rafraîchir les jours de forte chaleur, la ville a fait le choix d’aménager, dans certains parcs, des zones d’ombre et des jeux d’eau. Depuis le 24 juin, et pour l’ensemble de la période estivale, des brumisateurs ont en outre pris place dans cinq sites : le square éphémère de la rue Denis-Papin, le square Lapérouse, le parc du 19-Mars-1962, le parc Stalingrad et le parc des Courtillières. Des brumisateurs ont également été installés de façon pérenne dans le square Anne-Frank, inauguré le mois dernier. 

Pour signaler des ouvertures de bouches d’incendie, contacter la police nationale en composant le 17 ou la police municipale au 01 49 15 71 00. Ces incidents peuvent également être signalés via l’application de la ville, téléchargeable sur App store ou Google Play et sur Pantin e-services