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Propreté

Jean-Marc CALLY

«  La ville a bien évolué depuis mon arrivée en 1972. De grandes sociétés se sont installées et, au fil des ans, l’exigence concernant la propreté est devenue plus grande. C’est valorisant de travailler pour Pantin.  »

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Il vit et travaille à Pantin depuis plus de 50 ans. Jean-Marc Cally, agent d’unité mécanisée au sein du pôle Propreté de la ville, père de huit enfants et arbitre de football puise sa motivation dans l’amour du travail bien fait.
Portrait de Guillaume Théchi, juillet 2023.

«  La ville a bien évolué depuis mon arrivée en 1972. De grandes sociétés se sont installées et, au fil des ans, l’exigence concernant la propreté est devenue plus grande. C’est valorisant de travailler pour Pantin  », constate Jean-Marc Cally, agent d’unité mécanisée au sein du pôle Propreté. Membre de l’équipe du matin, il peut compter sur l’esprit de camaraderie qui règne au Centre technique municipal (CTM) depuis lequel il officie.
La famille du quinquagénaire a posé ses valises entre les Quatre-Chemins et le Fort d’Aubervilliers lorsqu’il avait 3 ans. Direction ensuite le quartier de l’Église, puis le secteur Hoche où il vit encore. Il se marie en 1993 avec une Pantinoise et intègre le service Propreté en 2007. Il commence par «  faire du balai  », comme on dit dans le jargon, à 80%. Le reste du temps, il conduit laveuses, balayeuses et autres aspiratrices.

Missions diversifiées
«  Je me suis toujours adapté aux besoins du service. J’ai donc appris à manier le camion à feuilles ou encore saleuse-déneigeuse. Mon métier est diversifié. Chaque jour, nous évoluons sur des secteurs différents. Travailler en extérieur me plaît également beaucoup. Ça a même renforcé mon système immunitaire : je ne suis quasiment jamais malade !  », affirme ce père de 8 enfants, bientôt grand-père pour la quatrième fois, avant de résumer : «  J’aime mon métier. Je me sens utile.  »
Pourtant, il le constate aujourd’hui : l’estime qu’avait, pendant le confinement, l’opinion publique sur son métier s’est estompée. «  Je croise des passants qui se bouchent le nez en arrivant près de moi. Il m’arrive aussi de subir la colère d’automobilistes impatients quand la laveuse ralentit le trafic.  » Les remarques désobligeantes ? Jean-Marc y est rompu !

Du sens à son métier
Passionné de ballon rond, joueur en catégorie Vétérans, et surtout arbitre depuis une vingtaine d’années, il a déjà essuyé des insultes lors de matches du championnat dans lequel il évolue. Que ce soit sur un terrain de football ou dans les rues de la ville, la reconnaissance n’est pas toujours à la hauteur de son rôle… Mais le Pantinois garde le cap et conserve la fierté de la mission accomplie. «  Je croise aussi des personnes qui me disent facilement ‘bonjour’ ou me souhaitent ‘bon courage’, relativise-t-il. J’ai vu des Pantinois grandir au fil des années, et ça, ça marque ! Le lien avec les habitants donne du sens à notre métier !  »