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Jeunesse

Une convention au service de la petite enfance, de l'enfance et de la jeunesse

Le 22 février, une Convention territoriale globale a été signée entre Pantin et la Caisse d’allocations familiales de Seine-Saint-Denis. À la clé, un renforcement des dispositifs autour de la petite enfance, de l’enfance et de la jeunesse, une subvention plus conséquente et une meilleure coordination entre les services de la ville.
Article de Hana Levy, publiée dans Canal n°315, avril 2023.

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Naissance de la Convention territoriale globale (CTG)

C’est au terme d’un diagnostic mené pendant un an que la Convention territoriale globale (CTG) a vu le jour. Ce document fixe les grandes orientations des politiques entreprises par la ville en direction des tout-petits, des enfants et des adolescents. Il vise également à changer en profondeur les pratiques des professionnels œuvrant au sein de différentes directions municipales. «  Pantin est bien dotée en matière de services aux familles mais il convient de leur offrir une meilleure visibilité. La convention va ainsi permettre de fluidifier les étapes de la vie, de la petite enfance au départ du foyer familial, en plaçant le handicap au cœur des actions  », explique Sandrine Vuidel, directrice de la Petite enfance et des Familles.
En 2023, la CTG reste dans le périmètre de l’ancien Contrat enfance-jeunesse qui concernait jusqu’alors la petite enfance, l’enfance, la jeunesse, la parentalité et l’animation de la vie de quartier. En 2024, ses champs d’action seront élargis à l’habitat, à l’inclusion numérique, à la parentalité, à l’animation de la vie sociale et à l’accès aux droits.

Offre d’accueil et formation professionnelle

Si l’augmentation de la capacité d’accueil en crèche reste une priorité municipale pour les années à venir, avec l’objectif de satisfaire la moitié des demandes d’ici à 2026 (contre 36 % de réponses positives actuellement, 28 % en 2018 et 12 % en 2001), la CTG permettra de développer l’accueil individuel grâce à la valorisation du métier d’assistante maternelle. Et, d’une manière générale, tous les professionnels de l’enfance seront mieux formés.
La convention mise également sur une articulation plus fluide entre les étapes de la vie. À l’étude, par exemple, la création de passerelles entre la crèche et l’école maternelle ou entre l’école primaire et le collège. Et, afin d’encourager l’autonomisation des jeunes, davantage de logements étudiants ou destinés aux jeunes actifs seront proposés.

Focus sur la parentalité

Outre une politique jeunesse plus structurée, le nouvel accord cherchera à faciliter la vie des parents : concilier vie familiale et professionnelle, soutenir la parentalité, aider les familles monoparentales, lutter contre la fracture numérique... D’où un volet social plus étoffé. À noter que toutes ces mesures feront l’objet d’une évaluation continue.
«  Cet accord nous engage à construire un projet enfance-jeunesse-famille plus lisible, cohérent et transversal. Sa vocation est de mieux coordonner les actions en les décloisonnant et en créant du lien entre les services, le tout en donnant davantage de moyens aux politiques développées  », conclut Nadine Castillou, adjointe au maire déléguée à la Petite enfance, aux Séjours vacances et à la Parentalité.