Rue Hoche : des nouveaux commerces de bouche

Cinq nouveaux commerces de bouche

Au printemps, cinq commerces de bouche s’installeront au rez-de-chaussée du Lot A. Présentation.

Ils sont poissonnier, pâtissier, restaurateur, chocolatier et épicier. Tous partagent la même impatience, celle d’intégrer les cellules commerciales flambant neuves créées au rez-de-chaussée du Lot A.
Deux ans maintenant qu’ils ont répondu à l’appel à candidatures lancé par la Semip, ICF La Sablière et la ville. Cette dernière, qui entend revitaliser cet axe central, a pesé de tout son poids pour que les cinq lauréats portent un projet de commerce de bouche. Aujourd’hui, on sait que ce sera le cas.

Canal Burger

Mohamed Zoubire, le fondateur de Canal Burger, est ravi que sa candidature ait été retenue. «  On n’a qu’à traverser la rue ! Le nouveau local est en face de notre boutique située au 36 bis, rue Hoche  », sourit-il. De leur côté, les cuisiniers ont hâte de préparer des burgers frais et de qualité dans une cuisine de 33 m2. «  Aujourd’hui, ils travaillent dans 13 m2, reprend Mohamed Zoubire. Ils vont donc gagner en confort. Nous allons également pouvoir élargir nos propositions de sandwiches et de salades. Tout le monde est gagnant avec cette ouverture !  » Au printemps, les clients pourront même profiter de 33 places assises à l’intérieur et d’une terrasse comportant 12 places.

Cup & Cake

Nasrine Bouguettaïa est, elle aussi, bien connue des Pantinois. En janvier 2020, elle a ouvert, rue Jean-Nicot, une pâtisserie haut de gamme. «  Je vais passer d’une surface de 40 m2 à 200 m2. C’est un beau projet qui va me permettre d’installer un salon de thé et de disposer d’un laboratoire dans lequel je pourrais augmenter ma production de gâteaux  », explique-t-elle.
Cette reine du sucré, ancienne finaliste des Rois du gâteau, une émission diffusée sur M6, a suivi ces derniers mois une formation à l’École nationale supérieure de pâtisserie pour perfectionner son art du cake design.

Maison Belle Mer

Rue Hoche, Audrey Savarit et son associé breton casseront les codes de la poissonnerie traditionnelle en proposant à leurs clients de déguster sur place des spécialités de la mer. «  Nous aurons même une terrasse pour la pause déjeuner  », se réjouit-elle.
Sur place, un chef cuisinier assurera la partie restauration en préparant des plats traiteurs. Les gérants de l’enseigne prévoient également d’organiser des masterclass ouvertes à tous ceux qui désirent apprendre à vider correctement les poissons et à les cuisiner.

Épicerie Miyam

Disposant déjà de deux adresses à Paris, les gérants de l’épicerie Miyam s’apprêtent à ouvrir leur plus grande enseigne rue Hoche. En tout, 180 m2 d’espace de vente en vrac où l’on trouvera des fruits et des légumes, du fromage, du vin, des œufs frais, du café et du miel... «  Nous sommes en contact direct avec 130 producteurs. C’est en évitant les intermédiaires de la grande distribution que nous arrivons à proposer des produits de qualité à des prix abordables  », précise Eli Sebbag, l’un des trois associés.
Au sein de leur nouvelle boutique, les produits invendus ne seront pas jetés à la poubelle, mais cuisinés de manière à proposer aux clients des soupes, coulis et autres pâtes à tartiner.

À noter ! Le cinquième commerce à ouvrir rue Hoche sera une chocolaterie. Canal y reviendra dans un prochain numéro.