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Littérature

Géraldine MAINCENT

«  Quand j’écris ces histoires, je me reconnecte à la petite fille que j’étais se demandant si la princesse endormie depuis cent ans avait mauvaise haleine au moment du baiser avec le prince.  »

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Dans quelques jours, Géraldine Maincent, autrice d’albums jeunesse édités chez Flammarion, ira au-devant de son lectorat au Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. Rencontre à quelques jours de l’événement.
Portrait de Guillaume Gesret, publié dans Canal n°321, novembre 2023.

Dimanche 3 décembre, Géraldine Maincent s’adonnera à un exercice qu’elle apprécie particulièrement : la rencontre avec ses lecteurs et la dédicace de son dernier ouvrage, Minuit et des poussières. Paru en mai dans la collection du Père Castor, c’est un «  règlement de conte  », comme elle le décrit, dans lequel elle imagine une version décalée de Cendrillon. L’autrice de 46 ans est coutumière du fait, elle qui a déjà revisité un autre récit célèbre avecLa Belle au bois ronflant. «  Quand j’écris ces histoires, je me reconnecte à la petite fille que j’étais se demandant si la princesse endormie depuis cent ans avait mauvaise haleine au moment du baiser avec le prince.  »

L’écriture, un espace de liberté
Amoureuse de la langue de Molière, Géraldine Maincent s’est également attaquée, en 2017, au chef-d’œuvre d’Edmond Rostand en signant Le Nez de Cyrano. «  Cet album, c’est mon chouchou. Il a été traduit en 12 langues, l’illustration de Thomas Baas est superbe et j’ai ciselé l’écriture pour l’adapter aux plus jeunes.  »
La quadragénaire trouve l’inspiration dans les multiples passions qui animent sa vie. Ceinture noire troisième dan d’Aïkido, elle a, par exemple, publié deux ouvrages évoquant les samouraïs. «  Ce métier m’offre une grande liberté. Un jour, je décide d’écrire un livre pour répondre aux questions que se posent les enfants gauchers et, quelques mois plus tard, inspirée par le festival de Cannes, je raconte une rencontre de loups où on élit le meilleur canidé de l’année.  »
Toutes ses idées, elle les note sur les carnets qui s’empilent sur son bureau. «  Depuis que j’ai emménagé à Pantin, il y a deux ans, je dispose d’un plus grand espace pour accueillir mon joyeux bordel. Je parviens aussi à m’oxygéner sur les bords du canal. La charge mentale est moins forte ici !  » Voilà qui met Géraldine Maincent dans de bonnes dispositions pour donner naissance à son prochain ouvrage.

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