Marie GEORGES

Retraitée pantinoise, Marie Georges a créé, en l’honneur des Jeux olympiques de Paris 2024, une pièce unique qui mêle ses deux passions :  le sport et la broderie. Un fanion qu’elle souhaite offrir à la ville.
Portrait de Guillaume Théchi, publié dans Canal n°323, janvier/février 2024.

Vous l’avez peut-être déjà croisée dans les rues de la ville ! Madame Georges, Marie de son prénom, l’arpente en effet régulièrement. Il faut dire que cette randonneuse touche-à-tout, prochainement nonagénaire, ne se ménage pas. Pantinoise depuis 1961, elle est restée fidèle à la rue Montgolfier. Employée de maison, saisonnière en Haute-Savoie, elle a également créé des modèles de tricot pour les Galeries Lafayette et la boutique parisienne Modes et travaux. La passionnée de confection textile a également remporté de nombreux concours de broderie et passé 25 ans au service du Ritz, palace que l’on ne présente plus : «  J’y ai raccommodé pas mal de linge et croisé quelques célébrités, à l’image de Serge Gainsbourg, Johnny Halliday, Nana Mouskouri, Muriel Robin, Steven Spielberg ou encore l’ancien président américain, Richard Nixon…  »

Hyper active !
Pas un jour ne passe sans qu’elle ne brode pour elle, des amis ou des voisins. «  J’ai appris enfant lors du patronage du jeudi. Laine, coton, tissu, boutons, aiguilles… ça déborde chez moi ! Mais cette activité me rend tellement heureuse  », résume cette adepte de mots croisés, de Scrabble et de Rubik’s cube.
Madame Georges pratique aussi la gymnastique, se rend à la piscine Alice-Milliat toutes les semaines et participe aux activités seniors du Centre communal d’action sociale (CCAS).
En mai 2023, elle tombe sur le logo de Paris 2024 à la télévision et lance son grand projet : la confection d’un fanion de 36 centimètres sur 17 à l’effigie des Jeux olympiques. Minutieuse, patiente, persévérante, elle y consacre entre 30 minutes et 4 heures par jour et réalise 2 000 points. «  J’ai connu de graves problèmes de santé dans ma vie. Alors, je suis particulièrement admirative des athlètes paralympiques. Ils ont un sacré mérite ! C’est aussi pour eux ce fanion brodé.  »