© DR 

Culture et patrimoine

William BOULAY-ITELA

«  Danser me rend si heureux que, quand je commence, je ne peux plus m’arrêter.  »

Publié le

Le jeune Simba, c’est lui ! Formé au conservatoire à rayonnement départemental de Pantin et au Centre national de la danse, William Boulay-Itela, 11 ans, a été choisi, parmi 200 enfants, pour jouer dans Le Roi Lion, la comédie musicale adaptée du film de Disney. Depuis le mois de novembre, il incarne ainsi le jeune Simba sur la scène du théâtre Mogador. Coup de projecteur sur une folle aventure.
Portrait de Hana Levy, publié dans Canal n°303, janvier/février 2022.


Comme tous les mercredis, William se rend à son cours de jazz au CND. Grâce féline, tignasse bouclée : on ne remarque que lui ! C’est en suivant des cours de danse au conservatoire de Pantin qu’il a une révélation. «  Danser me rend si heureux que, quand je commence, je ne peux plus m’arrêter.  » Une passion qui lui a permis d’entrer dans la cour des grands…

Trié sur le volet
Tout commence le jour où le retour au théâtre Mogador du Roi Lion – la comédie musicale multi-primée de Broadway qui vient de fêter ses 25 ans – est annoncé. Pour former l’équipe française, sept Simba et sept Nala sont recherchés.
William franchit la première sélection sur photo. Après le casting, il fait partie des 40 enfants retenus pour intégrer l’Ecole des rois lions. Là, les jeunes félins reçoivent, un mois durant, des cours de danse, de chant et de théâtre dispensés par une équipe dédiée. «  Pour l’audition finale, ce sont les gens de Disney et les créateurs de la comédie musicale de Broadway qui nous ont auditionnés sur Zoom. C’était ultra-intimidant  », se souvient le garçon. À la mi-mai, c’est la consécration : il est choisi, avec 6 autres pré-adolescents, pour jouer le rôle-titre.  
Cette fois, c’est au Collège des rois lions qu’entrent les heureux élus. Sous la houlette de l’équipe américaine, le rythme des cours et des répétitions s’intensifie. «  J’ai appris à travailler avec les Américains. Ce sont des professionnels très exigeants : nous n’avions pas le droit à l’erreur.  »

Dans la peau du personnage
Arrive enfin le grand soir et l’incroyable émotion de «  se retrouver sur scène avec 50 comédiens, danseurs et musiciens. J’ai été subjugué par l’effet d’ensemble, s’exclame William. Nous avions tellement été préparés que je n’ai pas vraiment eu le trac. Par contre, c’était très impressionnant d’avoir 1 600 paires d’yeux braquées sur moi !  »
Depuis, William incarne Simba enfant, une à deux fois par semaine. Aujourd’hui encore, il n’en revient pas. Le plus difficile ? «  Simba ne me ressemble pas. Il est insouciant, moi pas. Il a fallu apprendre à me mettre dans la peau du personnage. C’est ça le métier.  »

Informations pratiques :

  • Jusqu’au 31 juillet
  • Théâtre Mogador, 25, rue de Mogador, Paris IXe
  • À partir de 25 €
  • Réservations sur le site internet du théâtre ou par téléphone au 01 53 33 45 30/33